L'évolution rapide du monde remet en question nos anciennes croyances. Cela s'applique également à notre point de vue sur le leadership. Plus que jamais, les organisations sont animées par la résilience, le pouvoir des personnes qui peuvent et veulent assumer pleinement leurs responsabilités, même dans des circonstances difficiles. Nous attendons des dirigeants qu'ils pilotent un processus de co-création, tout en y participant eux-mêmes. Cette combinaison de leadership et de participation constitue le grand défi pour les dirigeants de demain.
Nouveaux dirigeants, nouvelles compétences ?
Le nouveau dirigeant a-t-il besoin de nouvelles compétences ? Oui et non. Grâce à leurs compétences en matière d'encadrement, la plupart des dirigeants disposent déjà d'une solide boîte à outils. On peut également déployer ces outils dans le nouveau contexte. Ceci exige de la créativité et fait appel à la capacité du dirigeant à "penser à l'envers". On semble être en train de perdre ce qui fonctionnait bien pendant les nombreuses heures de proximité physique au bureau. Cependant, le gestionnaire à l'épreuve du temps se penche sur les nouvelles opportunités qui se sont présentées et il les exploite.
La confiance comme base
Un élément de base d'un leadership efficace est la confiance : la confiance en soi et la confiance mutuelle. Les dirigeants qui inspirent la confiance sont transparents. Ils osent se rendre vulnérables et créer une culture où les gens s'écoutent les uns les autres. Cela crée un climat de travail constructif dans lequel les employés prennent l'initiative et où les solutions sont trouvées ensemble. Et c'est nécessaire, car il n'y a plus de chemins bien battus ni de réponses toutes faites. Il n'y a que l'aventure passionnante d'expérimenter, de faire des erreurs, d'apprendre les uns des autres et (de continuer) de dialoguer.
Travailler ensemble rend plus fort
En travaillant vraiment ensemble, on obtient plus de résultats. Le partage des responsabilités motive et conduit à un leadership plus personnel parmi les employés. Pour le gestionnaire, ce n'est pas un processus évident, c'est une lutte entre le besoin de contrôler et l'état d'esprit du laisser aller. Il faut du courage pour se débarrasser des structures et des mécanismes de contrôle superflus. Certains aspects du cadre familier sont remis en question. La tâche principale consiste à prêter attention aux qualités des employés et à l'organisation autogérée.
Développer un nouveau leadership
Nos programmes pour les dirigeants s'éloignent de plus en plus des anciens paradigmes. Vous développez le leadership à partir de votre propre contexte et de vos expériences, dans des réseaux, lors de moments d'apprentissage avec vos pairs. Les collègues peuvent se renvoyer la balle, non pas tant en termes de compétences que d'attitudes, de comportements et de l'importance de promouvoir une vision commune. Dans un tel climat d'apprentissage participatif les dirigeants se développent en fonction de leurs propres forces.
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